Blog,  Sorae te fait parler

Entretien avec Juliette Vincent, Herbaliste & Naturopathe

Dans cette discussion passionnante, Juliette nous a transmis sa relation particulière aux plantes et au vivant. Et surtout sa détermination à transformer le rapport à la terre hérité de sa famille, en une ressource dédiée au soin et à la phytothérapie.

Juliette, pourrais-tu nous dire, en quelques mots, qui tu es, notamment pour les personnes qui ne te connaissent pas ?

Je m’appelle Juliette Vincent, je suis naturopathe herbaliste. Je suis passionnée de plantes depuis toujours, je viens d’une famille d’agriculteurs, où le rapport à la terre est assez présent depuis plusieurs générations. Dans mon parcours de vie, j’ai décidé de transformer ce rapport à la nature, à la terre, à travers le soin, les connaissances en phytothérapie, pour mieux accompagner les personnes dans leur parcours de santé.

Comment a germé l’idée de te former à l’herboristerie puis à la naturopathie ? Car c’est bien dans cet ordre-là que tu t’es formée ?

Oui c’est ça. En fait moi j’ai fait l’inverse de tout le monde [rires] : j’ai commencé à me spécialiser dans quelque chose de très précis et ensuite j’ai ouvert la porte à des choses un peu plus vastes. Parce que mon désir de travailler avec les plantes il était très très fort. Il y a certains bouquins que j’ai lu et qui m’ont mis sur la voie et puis un jour je me suis dit : « mais pourquoi pas moi en fait ? ». Ce moment-là il résonne encore beaucoup aujourd’hui parce que c’était l’étincelle qui a mis le feu aux poudres. Et après ça je me suis dit : « ok on y va » ! Ça tombait bien parce que c’était en première et généralement c’est un peu l’époque où on te dit : « qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? ».

Donc moi j’avais tout un plan, parce que je savais qu’en France les formations n’étaient pas reconnues et comme je savais que j’allais faire ça de ma vie, je savais qu’il fallait que ça soit très carré pour la suite. Donc j’avais sélectionné une école en Angleterre. Et autant j’étais déjà bonne en anglais, autant je me suis dit ; il faut que j’arrive là-bas et que je sois bilingue sinon je vais avoir du mal à faire et les cours et la langue en même temps, dans un domaine spécialisé comme ça, ça fait beaucoup. Donc je suis partie un an aux États-Unis avant en tant qu’étudiante en échange un peu comme le format ERASMUS. Quand je suis rentrée, j’ai entamé mes études à Londres à Westminster University. Ça a été trois supères années et c’est un diplôme qui est reconnu là-bas parce que c’est l’équivalent de ce qu’ils appellent un Bachelor donc l’équivalent d’une licence. J’en ai tellement appris sur les plantes médicinales, dans les moindres détails, je sais lire les études… Je savais faire plein plein de choses et à la fois c’était compliqué parce que quand j’ai terminé mes études, j’étais assez jeune : j’avais 21 ans. Être thérapeute à 21 ans c’est difficile, déjà pour son propre positionnement à soi parce qu’il faut un peu de maturité quand même et aussi dans le regard à l’autre. Ce n’est pas forcément évident dans un entretien avec une personne un peu plus âgée, il y a la question de la légitimité qui se joue je pense. C’était un peu mes freins de l’époque…

Donc je suis rentrée en France, pour diverses raisons et comme c’était prévu, je me suis heurtée à tous les freins qu’il y a ici en ce qui concerne l’herboristerie, l’utilisation des plantes médicinales, l’utilisation par rapport au soin parce que c’est vraiment ce qui m’attire, ce qui m’appelle et ce dans quoi je me suis formée. 

Là où j’ai finalement contourné le problème, c’est qu’on m’a parlé de naturopathie. J’ai fait mes recherches et effectivement c’était connu en France, c’était même d’après ce que j’avais lu, l’une des premières médecines parallèles, alternatives en France. Donc moi je me suis dit : la phytothérapie est une branche de la naturopathie donc si je m’y forme ça va faire reconnaitre le bagage que j’ai et me permettre de rentrer dans un nouveau monde. Parce que finalement je suis rentrée en France, je n’avais pas de réseau, j’étais plutôt jeune alors même si j’avais un beau bagage, il était un peu inutilisable. Je me suis donc formée à Euronature à Lille, en 2016 et c’était extraordinaire, ça a été une année hyper riche d’enseignements. Je pense que je pourrais être étudiante toute ma vie [rires]! Ça m’a ouvert plein de portes, j’ai découvert un réseau et j’ai découvert une autre conception de la santé qui est vraiment propre à la naturopathie et ça, ça a été fondamental même pour mon rapport à la phytothérapie et ma façon de la conseiller.  

Quel a été l’impact de ces deux pratiques (herboristerie et naturopathie) dans ta vie ?

J’ai envie de te dire, là ça fait partie de ma vie en fait, c’est mon mode de vie ! Mais même juste après être diplômée, je sentais déjà qu’il y avait un changement. En fait moi je n’ai pas l’impression de faire un métier où je rentre chez moi et il se passe autre chose. En fait, tout est imbriqué dans ma vie. Je me lève le matin, je vais penser à comment améliorer, développer certaines choses, comment acquérir certaines connaissances… Même avec les petites choses assez insignifiantes du quotidien, je me dis « tiens ça, ça résonne, ça se connecte à d’autres choses et du coup ça pourrait m’emmener vers ça »… Donc en fait, il n’y a pas de délimitation pour moi. Là on est dans mon cabinet à Lille mais si on s’était vues sur la Côte, on serait dans mon Dispensaire… le Dispensaire c’est un endroit qui fait 20m2. Il y a une mezzanine et l’été quand il fait beau : je suis dans mon jardin, je transforme les plantes dans le Dispensaire et je dors dans la mezzanine [rires]. Tout est imbriqué en fait !

C’est intriguant ce lieu : le Dispensaire, peux-tu nous raconter comment il s’est créé ?

Oui franchement c’est vraiment une chouette histoire parce que cette idée-là, elle est née par hasard. Et puis le hasard a bien fait les choses et ça s’est concrétisé de manière super rapide. Il faut savoir que le Dispensaire est placé dans le jardin de la maison de mes parents qui se trouve à la campagne dans une très petite commune, vraiment au vert. A l’époque je faisais déjà beaucoup de cueillette et j’accumulais tout ça dans un coin de la maison de mes parents et ça commençait à prendre de la place ! Il y en avait dans ma chambre, dans le cellier, bref un peu partout [rires] ! Et pendant le confinement, on était dans cette maison avec mon copain et un autre ami qui avait un boulot qu’il n’aimait pas du tout. Comme on faisait des feux tous les soirs, on réfléchissait à ce qu’il pouvait faire pour améliorer sa vie. On a imaginé qu’il avait son terrain, qu’il y aménageait des chalets et qu’il les mettait en AirBnB. On en a discuté plusieurs fois en rigolant et moi j’en ai rêvé. Dans mon rêve : il y a un chalet où je mets mes plantes, un lieu qui ressemble à mon lieu de centrage. J’en rêve une fois, deux fois, trois fois, quatre fois ! Et là je me dis : « Juliette : il y a quelque chose- là, [rires] ! ». Y a un message ! Donc j’en parle à mon père, mes parents sont à l’étranger donc j’ai souvent la maison pour moi toute seule. Et quand je lui en parle, il me dit : « carrément : on le fait, cet été on le construit à deux, en famille : ça nous fera une belle activité pour se retrouver après le COVID ! ». Et en 6 semaines c’était plié, emballé et hop en octobre on recevait le chalet en kit, prêt à monter. Entre temps, il y avait eu des délais avec le COVID et finalement mon père n’a jamais pu rentrer donc on s’est retrouvées avec ma mère devant le camion de 19 tonnes qui livre la tonne de matériel devant nous et ma mère et moi on se regarde en se disant : « mais on ne va jamais y arriver » [rires]… Et on l’a fait en fait !

Toutes les deux ?!

Oui ! Alors on a eu des coups de main d’une petite dizaine de personnes qui sont venues nous aider aux temps forts parce des trucs de 200 kilos, on ne pouvait pas juste à nous deux mais globalement, moi j’étais la tête et elle c’était les bras : et on l’a fait ! C’est un truc de dingue !

Wahh quelle histoire ! C’est beau que ça soit à la fois un lien familial et féminin… Et pourquoi tu l’as appelé le Dispensaire ?

Alors, c’est encore une autre histoire ! Pour ma grand-mère, le dispensaire c’est là où on emmène les tuberculeux, c’est hyper connoté et très négatif. Et pour moi pas du tout parce que je n’ai jamais entendu ce mot de ma vie sauf en Angleterre, là où j’ai étudié, où le dispensaire était l’endroit où il y avait toutes les plantes, là ou on recevait les patients et où on leur faisait leur préparation qu’on leur vendait après. Ça s’appelait « dispensary ». Ça me tenait à cœur que ça soit franco-anglais de par le temps que j’ai vécu là-bas et qu’on puisse comprendre facilement donc je l’ai juste traduis par « le dispensaire ». C’est après que ma grand-mère a commencé à me dire ça ! Mais en fait les personnes de 50-60 ans me disent souvent : « mais Juliette pourquoi tu l’as appelé comme ça ? » [rires].  

Quand on s’intéresse aux plantes comme toi, j’imagine qu’il y en a plein qu’on aime boire mais peux-tu nous dire s’il y a une boisson ou une plante qui t’accompagne plus qu’une autre ?

Alors écoute, moi je change régulièrement, en fonction des plantes et en fonction des saisons. J’aime beaucoup beaucoup boire chaud en hiver et j’aime bien boire frais en été. Je n’aime pas trop mélanger les deux. Là par exemple, typiquement je suis en train de faire le pétillant de sureau. Le sureau est une plante qui m’accompagne tout le temps en ce moment surtout que c’est hyper prolifique, il y en a partout (ndlr entretien réalisé mi-juin 2022). Le temps de récolte est assez long donc j’en fais en peu à toutes les sauces : pétillant de sureau, beignet de sureau, en sirop, je les fais sécher…

Et l’hiver alors tu es plutôt sur les infusions ?

L’hiver, aux périodes de Noël, je fais des mélanges que je vends avec les plantes que j’ai cueillies l’été. Donc je consomme mes propres infusions : soit spécifiques pour la respiration, pour l’immunité… J’ai un énorme romarin chez moi qui me fournit toute l’année en romarin donc j’avoue que c’est souvent la base de mes préparations. Et puis le romarin c’est tellement bon pour absolument tout !

Dans le contexte actuel anxiogène, as-tu un/des rituels ou pratiques à nous conseiller pour te sentir bien et cultiver la joie, la confiance ?

Alors pour moi c’est capital d’être dans la nature et j’ai découvert ça après mon enfermement suite au COVID. Le fait de me balader dans la nature, prendre contact en fait avec l’environnement autour, d’utiliser mes 5 sens… Je trouve que c’est hyper important d’écouter les arbres, les oiseaux en plus maintenant je commence à savoir les identifier, de sentir parce qu’en cette saison il y a plein d’odeurs dans l’air. Quand j’en ai vraiment gros sur la patate ou que je suis contrariée, j’ai un arbre en particulier que je vais voir et que ça m’apaise de toucher, de sentir que je déverse un peu mon trop plein et en retour ça me remet les batteries à zéro. Puis les cueillettes de manière générale, c’est forcément un moment où tu te retrouves dans un silence de toi-même pour laisser l’espace à la plante. Quand tu fais ça, il y a plein d’informations qui arrivent. Parce que c’est pas du tout la même chose de cueillir du sureau ou alors de l’aubépine ou des orties. Je pense que ça me le fait de plus en plus, le fait d’être à l’écoute des sensations ou des émotions particulières… Tu vois par exemple quand je cueille des orties je suis énervée, je me sens piquante [rires]. Et au contraire quand je cueille l’aubépine, je cueille une aubépine en particulier que je vais voir depuis quelques années donc il y a un lien au fur et à mesure qui s’est construit. Quand je vais la voir, je suis tout de suite dans un état d’écoute. Cette année, il n’a pas fallu 5 mn avant que je n’ai des souvenirs de choses qui étaient encore difficiles pour moi, qui se sont passées l’année dernière, qui sont remontées. J’ai senti que j’étais dans un espace d’accueil où je pouvais pleurer si j’avais envie, déverser mon chagrin avec une vraie présence réconfortante qui me disait : ça va aller.

C’est beau surtout que l’aubépine, on dit toujours que c’est la plante du cœur…

Oui, je pense que c’est pour ça, c’est en rapport à mon chagrin de l’année dernière et le baume au cœur que ça m’a mis, j’ai vraiment senti la différence. En fait en une demi-heure j’avais fait trois séances de psy [rires].

C’est sur quand on dit que le contact avec la nature c’est salvateur…

Oui mais je pense qu’en fait c’est une relation tu vois. On a tous un lien avec la nature, mais parfois on est tellement déconnectés qu’on ne sait pas mais ça ne veut pas dire que ce lien n’existe pas. C’est comme une relation amoureuse en fait, ça se construit, ça prend du temps et si ça ne marche pas c’est pas grave… Ça sera d’une autre manière ou avec une autre personne. C’est un peu pareil avec la nature : il faut lui accorder du temps, faut être présent, faut être à l’écoute, faut pouvoir échanger librement… Une fois que tu as les ingrédients de base ça ne peut qu’aller de mieux en mieux.

C’est quelque chose que tu as acquis seule à force de pratique et de temps ou c’est quelque chose qu’on t’a transmis ?

Pas du tout, ma famille c’est carrément l’opposé ! Le rapport à la terre dont je parlais au début, est très tourné vers l’agriculture moderne, c’est un rapport que moi, maintenant, avec ma vision d’aujourd’hui, je trouve un peu étriqué. Il m’a fallu du temps pour tout déconstruire, pour voir qu’en fait on faisait les choses par habitude mais pas parce que ça fonctionnait. Avec ça est venue toute la prise de recul et le fait de considérer les choses autrement, de se demander ce qui fonctionne et d’évoluer en fonction de ça. Mais je me sens assez seule dans ma pratique, il n’y a pas beaucoup de monde avec qui discuter. Quand de temps en temps il y a des personnes avec qui je peux échanger sur le sujet, je suis super contente. Ça, ça fait vraiment plaisir.

Tu ne trouves pas que c’est en train de changer et qu’il y a de plus en plus de personnes intéressées et enclins à aller vers ça ?

Oui tu as tout à fait raison c’est en train de changer mais on est vraiment à l’aube du changement parce qu’en tant qu’herboristes, on est très peu, alors vu la complexité à faire ce métier, ça ne court pas les rues donc on n’est pas nombreux à aller dans cette voie. Apres, il y a plein de gens qui adorent la nature, qui connaissent les plantes médicinales mais là je, parle vraiment de quelque chose d’un peu plus professionnel où vraiment on pourrait échanger de la qualité d’informations qui nourrissent une pratique thérapeutique. Je vois que ça évolue par exemple sur les réseaux sociaux parce que sur Internet on trouve plein de contacts mais moi j’habite dans le Nord de la France et je pense que ça fait partie d’une des régions les plus en retrait… C’est vraiment la partie de la France oubliée [rires]. Y a plein de gens dans la Drôme, en Bretagne qui sont à fond mais nous on a vraiment une histoire de région industrialisée, ouvrière, c’est lourd quand même… On a quand même la chance d’avoir le parc naturel de la Côte d’Opale, je travaille avec eux de temps en temps et ils œuvrent pour que ça soit de mieux en mieux mais après c’est les mentalités en fait. C’est les gens aussi qui font la région.

En tout cas c’est bien aussi d’être dans une région où tout reste à créer !

Mais exactement : tout est à faire ! Là c’est carte blanche ! Après, je ne crois pas forcément au principe de concurrence dans ce métier-là : ici c’est la porte ouverte et moi je n’attends que ça ! Parce qu’après forcément, plus on est nombreux, plus on peut faire changer les choses ! Y a plein de trucs à faire : il suffit d’une rencontre, d’une étincelle, d’une idée, d’un truc qui prend !  On lance un appel à tous ceux qui se sentent visés : rejoignez-nous [rires]!

Comment trouves-tu ton équilibre entre la ville où tu exerces ton activité et la nature ?

Ben écoutes c’est pas facile ça ! Comme je te le disais tout à l’heure, on a eu le COVID et on a été confinés pendant 15 jours à Lille et pour moi c’était horrible ! Autant le premier confinement, on a passé 8 semaines dehors mais j’aurais pu vivre 3 ans comme ça ! Donc j’ai réalisé que la majorité de mon temps il fallait que ça ne soit pas à Lille mais dans la campagne, parce que sinon je ne peux pas survivre. Mon équilibre fluctue toujours en fonction du travail mais il est en majorité dans la nature, dans mes espaces de ressources et un tiers de mon temps à Lille. Et j’ai passé ce cap de vouloir faire la fête le week-end parce que c’est le week-end ; j’ai juste envie même si c’est samedi soir, d’être dans mon chalet, d’écouter les oiseaux, les arbres, je suis bien y des vapeurs de sureau qui montent parce que tout est en train de sécher [rires] et fait ça, ça me va ! Après, forcément l’hiver quand il fait froid, je suis moins dehors, l’activité change…

Tu nous as parlé du sureau mais est-ce qu’il y a une plante ou des plantes que tu aimes tout particulièrement pour l’été ?

Pour la saison de l’été c’est souvent les plantes rafraichissantes, le sureau en fait partie ! Tu vas te dire : « elle ne pense qu’au sureau en ce moment Juliette ! [rires] ». Je suis aussi une grande fan de mélisse, c’est une plante que j’adore. C’est une des premières que j’ai faites pousser. Et j’ai eu de la chance parce que c’est assez facile et depuis ça se ressème partout  donc maintenant j’ai des énormes massifs de mélisse. J’en suis absolument fan : pour les propriétés médicinales et aussi pour son goût et son cote frais. Émotionnellement elle m’a aidée à traverser pas mal de chose, finalement comme ça fait le lien tête – intestin et comme le siège de nos émotions est aussi dans notre ventre…

Merci beaucoup pour le temps que tu as accordé à Sorae, Juliette. Est-ce que toi, tu as un message à nous faire passer pour terminer notre entretien ou l’envie de partager quelque chose que nous n’aurions pas abordé ?

C’est peut-être mon côté un peu plus militant qui ressort mais je crois que pour tout le monde c’est hyper important de se reconnecter de quelque manière que ce soit à la nature et même si c’est au travers d’une sortie botanique ou même si c’est en consommant des plantes qui sont récoltées avec soin, avec amour, ça reconnecte au vivant. C’est hyper important de retrouver, de rechercher ce lien avec la nature, avec quelque chose de réel, de tangible surtout dans les temps actuels qui ne sont pas évident à traverser. Parce que ça apaise, ça nourrit, ça régénère, ça fait tout passer en fait et surtout pour protéger quelque chose, en l’occurrence pour protéger la nature, en fait il faut la connaitre ! On ne peut pas protéger quelque chose qu’on ne connait pas, pour lequel on n’a pas d’intérêt ou dont on ne voit pas la valeur. J’incite vraiment les gens à aller de plus en plus vers ça, de ne pas hésiter parce que la nature est en demande de ça aussi. Elle demande à ce que les gens reviennent vers elle pour pouvoir se reconnecter. Et c’est ça qui fera qu’on avancera vers quelque chose de plus beau et plus lumineux à l’avenir.  


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