Sorae te fait parler

Entretien avec Charlotte & Tiphaine de Sealune

Qui n’a pas déjà rêvé de monter sa propre boîte avec l’une de ses amies ? Nous avons rencontré Charlotte & Tiphaine qui ont sauté le pas en créant leur propre marque dédiée au bien-être féminin, Sealune. Leur mantra : « bien dans ma tête, bien dans mon corps, bien dans mon intimité ».

Les filles, pouvez-vous nous dire, en quelques mots, qui vous êtes, notamment pour les personnes qui ne vous connaissent pas ?

Charlotte : Je dirais que j’ai la personnalité créative du projet, tout ce qui est aussi lié au spirituel, ce qui fait que je suis complémentaire avec Tiphaine. J’ai un coté organisé mais plutôt en ce qui concerne le rangement parce qu’après c’est Tiphaine qui est plus dans la gestion du planning [rires]. Mon signe astro est Vierge donc il faut que tout soit bien léché, bien lissé, je vérifie les détails, les finitions. Et je dirai aussi que je suis positive ! J’essaye de faire vibrer nos produits.

Tiphaine : Tu peux aussi ajouter que tu étais Designer !

C : Oui j’étais Designer produit avant, c’est de la que me vient ce côté créatif. Je suis aussi très stressée, anxieuse, sensible mais ça je pense que ce sont des traits que l’on partage [rires].

T : Moi je suis plutôt la partie commerciale, communication du projet et aussi la partie planification. J’ai une To-do list dans la tête et j’aime bien quand les choses sont faites. Et il y a une phrase que j’aime beaucoup et qui fait beaucoup rire Charlotte c’est : « Ce qui est fait n’est plus à faire » (rires). A la base j’ai un diplôme dans la comm’ mais je n’ai jamais trouvé de travail dans ma branche, du coup j’ai été vendeuse, assistante commerciale, d’où mon côté plus commercial et communication que j’aime beaucoup.

C : Dans la communication je suis la partie illustration visuelle et Tiphaine la partie rédaction.

T : J’adore écrire depuis toujours. Et moi je suis du signe du Gémeau, j’ai vraiment une double personnalité du coup je peux être très négative et l’instant d’après ultra positive. C’est un peu fatiguant au quotidien [rires avec Charlotte qui ajoute : « ça va aller »].

En tout cas, toutes les deux on avait envie de changement par rapport à nos tafs respectifs et je pense qu’on avait toutes les deux l’envie d’entreprendre mais comme on est de nature stressée on avait un peu peur de faire ça toute seule.

C : Exactement !

T : Alors qu’à deux ça faisait beaucoup moins peur.

C : Ça nous a rassurées.

T : Et on ne s’est jamais posé la question de savoir si ça allait abîmer notre amitié.

C : Non, c’est vrai ! Justement l’autre jour quelqu’un m’a demandé si ça n’était pas embêtant le fait qu’on se connaisse déjà bien et je lui ai répondu qu’au contraire ; « tous les midis on mange toutes les deux et on a toujours des choses à se raconter [rires]. En tout cas, ça n’a pas été un frein pour nous. Et pourtant, je pense qu’on a encore plus découvert nos personnalités en travaillant ensemble.

Vous avez créé votre propre marque Sealune, pouvez-vous nous expliquer d’où vient ce nom ?

C : La lune c’est pour évoquer le côté cyclique des femmes ; on dit souvent les hommes sont solaires, les femmes sont lunaires. On avait envie que le mot évoque quelque chose de naturel, de sacré, d’apaisé. On a beaucoup regardé du côté des divinités, des déesses. On aimait ce qui tournait autour de Séléné [ndlr déesse de la lune dans la mythologie grecque]. On a fait beaucoup de brainstorming pour jouer avec les mots parce que c’est ce qu’on adore : jouer avec les mots, trouver la manière de les combiner. On est arrivées sur Sealune et ça faisait sens parce que « sea » c’est la mer et notre logo est une vague. Et on est encore sur le fait que la féminité soit une énergie mouvante comme le cycle menstruel qui est lié à la lune, comme la vie en générale qui est une dynamique de haut et de bas où ça bouge tout le temps.

T : Et il y a un côté poétique aussi. Et je ne sais pas si vous avez remarqué mais le logo dessine une vague mais aussi un corps féminin couché sur le côté.

Et c’est pareil dans notre vie perso comme dans notre vie d’entreprise : c’est aussi des up & down complets [rires] ! Donc la mer et l’influence de la lune sur les marées, ça faisait sens !

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le concept qui se cache derrière l’univers de Sealune?

T : Sealune c’est vraiment le lieu unique dédié au bien être féminin. L’idée c’est que les femmes puissent y trouver plein de solutions pour se sentir bien dans leur tête, dans leur corps et dans leur intimité. C’est un peu notre mantra. Et comme il n’y a pas une seule femme il y a forcément plusieurs solutions. Il y a des femmes qui vont adorer les tisanes, d’autres qui vont se sentir bien avec des pierres, d’autres qui vont aimer conjuguer les deux. L’idée était donc de trouver un endroit où l’on puisse acheter tout ça mais aussi trouver des conseils et des inspirations. On a toujours cette partie blog qui est accessible. L’idée ce n’est pas de vendre juste un produit c’est aussi de proposer un accompagnement pour se sentir bien dans sa vie de tous les jours sans jugements.

C : Et d’ailleurs il y a surement des produits qui vont correspondre à certaines femmes et moins à d’autres, ça dépend des affinités. Le concept c’est vraiment de proposer différentes solutions pour répondre  à la pluralité des femmes et pouvoir aller piocher ce qui m’attire le plus finalement.

T: Et aussi proposer une ouverture a d’autres possibilités c’est pour ça qu’on fait toujours des articles autour de ce qui est médecine douce, ésotérique… Parce que quand on ne connait pas, on ne peut pas savoir si ça nous convient ou pas.

C: C’est pour ça qu’on aime bien parler de plein de pratiques, de techniques différentes, parce qu’on est curieuses aussi: on aime bien tester plein de choses!

T : De toute façon, Sealune vient aussi de notre passé, d’enfants et d’adolescentes où déjà à l’époque on cherchait des réponses aux questions qu’on se posait ou tout simplement des façons de se sentir bien. Et encore plus à l’arrivée à l’âge adulte sur des questions comme la contraception, la première visite gynéco…

C : C’est vrai qu’après coup, on se rend compte qu’on a vraiment fait que survoler le corps féminin à l’école alors que c’est bien plus vaste et complexe et en même temps tellement intéressant ! Et c’est ça qui nous passionnait : la vie de la femme, le corps, sa psychologie… Des choses que l’on avait un peu oublié et je pense que le fait qu’il y ait eu la crise, a accentué l’envie de se comprendre, de se connecter. On avait envie de retrouver des pratiques qui font partie de « cet héritage féminin ».

T : De les retrouver dans un aspect un peu plus moderne. Les recettes de grand-mère par exemple, sont souvent considérées comme « old school », baba cool alors que ça peut être à la fois efficace et fun, coloré, moderne et aussi bon pour la planète !

C : C’est ce qu’on essaye de proposer avec Sealune.

Comment a germé l’idée de créer votre propre entreprise ? Est-ce que ça faisait longtemps que vous en parliez ou est-ce venu à un moment particulier ?

C : C’est venu à un moment particulier !

T : C’était la fin du confinement mais on était encore au chômage partiel et on est allées se balader au parc du héron.

C : Moi je n’avais pas du tout envie de retourner au travail parce que je vivais ma meilleure vie confinée [rires]. J’avais toujours eu envie de monter quelque chose mais je n’avais pas d’idée arrêtée et Tiphaine m’a dit à ce moment-là : « si tu me le demandais, j’aimerais trop faire un projet avec toi ». Je n’ai pas répondu tout de suite mais au fond de moi je me suis dit que c’était l’opportunité que j’attendais depuis super longtemps. Le lendemain je l’appelais et je lui ai dit : « comme on a du temps ; réfléchissons », en plus on était libérées de nos problèmes et on pouvait s’y consacrer pleinement… 

T : C’est-à-dire que pour une fois dans nos vies, entre le confinement et le chômage partiel, on n’avait plus les contraintes de tous les jours, on était reposées et on avait le temps de réfléchir à ce qu’on avait envie de faire. On avait déjà un peu exploré autres choses, par exemple pour me changer les idées de mon travail, j’avais pris des cours de dessin, toi tu voulais faire des cours de couture. Il y avait déjà cette idée de : « j’aimerais sortir de mon quotidien ». On n’avait pas l’idée précise mais une forte envie d’entreprendre, et comme on avait les mêmes valeurs, on a tout simplement listé toutes nos compétences, nos atouts…

C : tout ce qu’on aimait et tout ce qu’on n’avait pas envie de faire aussi [rires] !

T : Et de fil en aiguilles, on en est venues à ce projet-là. Sachant que la toute première idée qui nous est venue [rires des deux] c’était de faire un salon de thé/librairie/expositions/bar à ongles !

C : Un peu comme les petites boutiques en Hollande où ils proposent leurs produits et où tu peux t’arrêter boire un café, lire un livre…

T : C’est ça, en gros l’idée était de mettre tous nos centres d’intérêts communs ou pas communs. Mais moi qui travaillais avant dans la vente, je savais que je ne voulais plus travailler le samedi donc c’était une limite.

C : Puis avec le contexte de crise on ne s’est pas forcément vues commencer par une boutique  qui représentait beaucoup d’investissements. Et Tiphaine a lancé l’idée de commencer par de la vente en ligne pour tâter le terrain.

T : C’est ça et après on en est venues aux femmes et à leur bien-être.

C : Le thème des femmes c’est arrivé vite parce qu’en faisant nos listes on s’est très vite rendues compte que ce qui nous passionnait c’était le fait de discuter de nous et de toutes les problématiques féminines. A chaque fois qu’on se retrouve toutes les deux c’était de ça dont on parlait. On avait envie de faire part de tout ce qu’on apprenait ou ce qu’on découvrait autour des problématiques féminines, de partager tout ça.  

T : Ça a été très vite. On s’est décidées à se lancer à faire quelque chose ensemble fin mai et fin juillet je demandais ma rupture conventionnelle au travail et toi tu demandais à partir aussi.

C : Oui.

T : Après avec les délais de préavis on a pu vraiment commencer à travailler sur Sealune en novembre 2020.

C : le petit signe au niveau synchronicité c’est que notre premier jour de chômage est tombé le même jour ! De mon côté c’était un licenciement économique mais on n’aurait pas pu avoir de meilleur timing ! Donc ça nous laissait vraiment le même temps imparti pour faire quelque chose ensemble. Au début, c’était beaucoup de la réflexion, de la mise en place. On s’est mises à faire le blog pour commencer à se faire la main.

T : Pendant qu’on alimentait le blog avec les articles, on réfléchissait en parallèle aux produits qu’on voulait faire et à toute la partie plus relou mais nécessaire du business plan [rires].

C : C’est aussi en ça qu’on se disait que la boutique qu’on avait eu comme idée de départ n’était pas la meilleure idée parce qu’on avait vraiment envie de créer notre marque, nos propres produits, moi notamment en tant que Designer produit et Tiphaine avec sa partie imagination.

T : C’est ça : disons qu’il y a le rêve et après la réalité des faits, de ce que je suis capable de faire et je pense qu’avec l’entreprenariat, on sort déjà suffisamment de sa zone de confort donc c’est pas  pour se mettre encore ensuite dans un truc inconfortable et finir par ne pas apprécier son propre projet.

Vous vous connaissez depuis l’école primaire, c’est bien ça ? Si vous pouviez entrer en communication avec vos versions de l’époque, les Charlotte et Tiphaine en devenir, qu’est-ce que vous auriez envie de leur dire aujourd’hui ?

C : Quand on s’est connues, c’était même pas à l’école mais par des échanges de livres chez moi.

T : Oui parce que pour la petite histoire, la mère de Charlotte est kiné et elle était mon kiné. On avait un an de décalage et plusieurs fois je me suis retrouvée à jouer avec Charlotte après ma séance de kiné. Et on s’échangeait des bouquins. C’est comme ça qu’on est devenues amies, après on était aussi à l’école primaire ensemble. 

C : Alors moi je pense que je me dirai ou je « nous » dirai parce que ça vaut aussi pour toi : de ne pas avoir peur, parce que moi j’ai beaucoup peur. Et d’avoir confiance en la vie et aussi en soi. Ce qui est très dur : je me dis ça mais est-ce que je me serai écoutée [rires] ?! Et je me dirai aussi de profiter !

T : Ben moi je ne sais pas trop ce que je me dirai parce que petite fille j’avais peur mais j’étais plutôt insouciante… Je pense que je me dirais : « écoute toi plus et ne suis pas ce que les autres ont tracé pour toi. Écoutes ton intuition ; tu sais ce qui est bien pour toi et ce que tu es capable de faire ». Et je me dirai aussi : « tu vas être étonnée de ce que tu vas faire et devenir plus tard ! ».

C : Tadadaaa !!

T : Et à nous deux je dirai aussi qu’après avoir joué aux sœurs Halliwell ; « t’inquiètes pas on sera cheffe d’entreprise [rires] !».

C : Tout en restant sur le côté sorcières [rires] !

Chez Sorae nous nous intéressons au bien-être et à la manière de le mettre en place au quotidien, quels sont vos rituels à vous pour vous sentir bien ?

C : J’essaye de faire du yoga, pas tout le temps mais là avec le retour du soleil j’aime bien faire 20 à 25 minutes de yoga le matin, face à ma fenêtre. Sinon je fais le brossage lymphatique avec la brosse que l’on propose sur le site de Sealune. Je le fais le matin, en général le soir j’ai moins de motivation pour le faire, mais le matin ça me dynamise. Aussi je mets de l’eau sur mon visage : ça c’est le geste simple qui me réveille. Un jus de fruit et de légumes à l’extracteur ça c’est le truc dont je ne peux pas me passer ! Pour me sentir bien : c’est le côté détox.

J’aime bien prendre un peu plus de temps le matin et me dire que j’ai déjà pris ce temps avant de démarrer ma journée parce qu’avant j’étais tellement « timée » que j’allais vite. Maintenant j’aime bien prendre le temps mais du coup j’arrive plus tard que Tiphaine [rires] !

T : Oui pour le coup on n’a pas du tout les mêmes rituels. Déjà, il faut savoir que j’adore conseiller et aider les autres par contre j’adore aussi ne pas appliquer ce que je conseille [rires]. Des fois j’ai du mal à m’appliquer ce bien-être à moi-même mais je m’améliore ! Je ne connaissais pas les pierres et j’ai découvert ce monde-là avec le projet et avec Charlotte. Du coup, j’utilise des pierres au quotidien, notamment pour dormir parce que j’ai parfois du mal à m’endormir. Les pierres m’aident beaucoup pour ça et les huiles essentielles aussi. Le matin j’adore utiliser le rouleau au réveil, notamment sur mes yeux, ça me détend le visage et ça me fait du bien. Sinon au quotidien je fais pas mal de sport pour décompresser, souffler… Je marche beaucoup dans la nature pour penser à autre chose.

C : Sinon aller au restau on aime bien aussi [rires] !

T : Ah et aussi, en partie grâce au confinement, je m’autorise beaucoup plus de temps où je suis seule et… J’adore jouer aux Sims [rires] !

C : Le péché mignon de Tiphaine !

T : Parfois le dimanche je dis aux gens que je ne suis pas disponible alors qu’en fait je ne fais rien à part jouer aux Sims, mais du coup c’est mon temps pour moi… Je ne me force plus aux relations sociales si je n’en n’ai pas envie. C’est pas vraiment un rituel mais ça fait partie du fait de s’écouter plus.

Justement c’était ma question suivante : en tant que femme entrepreneure, on a parfois du mal à dégager du temps pour soi, qu’est-ce que vous mettez en place pour y arriver ? On a déjà la technique de Tiphaine qui dit qu’elle n’est pas dispo le dimanche pour pouvoir jouer aux Sims [rires] !

C : Nan c’est vrai qu’on n’arrête pas de se dire qu’il faut qu’on se fasse une crêperie parce qu’on est fan de crêpes et on ne l’a pas encore fait depuis qu’on est dans nos bureaux, alors qu’on le faisait avant !  

Mmm… sinon l’astuce pour prendre du temps pour soi, c’est vrai que c’est parfois de ne pas accepter d’invitation, accepter de prendre plus de temps le matin et d’arriver en retard parce que finalement ça me convient mieux. Je dirai aussi de ne pas culpabiliser tout simplement. Des fois, on court pour tout faire alors qu’on a justement décidé d’être entrepreneure pour gérer notre planning… Donc s’écouter; quand on sent que de toute façon on n’est pas productive par exemple, autant finir sa journée plus tôt !

T : Moi j’aimerais bien être comme ça mais je ne le suis pas du tout [rires]. Je commence aussi à m’améliorer sur ça. Mais en général, comme j’aime bien planifier, il faut que je planifie les choses pour les faire. Par exemple je sais que cet été on va pouvoir partir en vacances de telles dates à telles dates, et là je ne vais pas du tout travailler parce que ça sera programmé comme ça dans ma tête.  

C : Oui et on arrive aussi à se dire que le week-end c’est le week-end ! Sauf si, je dois faire les photos pour Sealune

T : Oui et moi pareil, je gère les réseaux sociaux donc forcément je réponds aux commentaires ou je fais des stories… mais on ne travaille pas le week-end ni les jours fériés.

C : On se laisse ces moments pour passer du temps avec nos familles.                                                       

T : Ah et un truc qu’on a mis en place depuis hier : on a fait un tableau de nos victoires ! On a remarqué que quand on est dans le projet, on ne se rend pas compte de tout ce qu’on a déjà construit et de tout ce qu’on a déjà fait. On voit plus facilement les points négatifs ou ce qui ne vas pas…

C : Ça nous permet de ne pas oublier de célébrer nos petites et grandes victoires !

Après avoir parlé nourriture, parlons boissons : quelle est la boisson qui vous accompagne le plus au quotidien ?

T : Le thé et la tisane ! Je suis franchement addict ! Déjà je bois un thé tous les matins. Puis dans la journée j’en bois deux, trois, quatre… Soit le thé noir classique Earl Grey à la bergamote, soit les tisanes : les nôtres ou les Yogi tea. Boire chaud ça m’aide aussi à me sentir plus concentrée, plus productive quand j’écris les articles pour Sealune par exemple.

C : Moi ma boisson du quotidien c’est mon petit jus de légumes le matin. Je suis une inconditionnelle du jus : orange-carotte-betterave ou alors pomme-épinards. Sinon je dirai le vin [rires] !

T : Mais oui le vin et la bière !

C : Sinon la journée je bois surtout de l’eau, ou des infusions aussi, mais plus l’hiver que l’été ! Et pas trop de café, un le matin mais pas plus sinon je ne dors pas la nuit.

Si vous aviez un geste beauté ou bien-être dont vous ne pourriez plus vous passer ça serait lequel ?

C : Ce n’est pas forcément un geste beauté mais je ne pourrais pas sortir sans avoir fait ma frange [rires]. Sinon je suis devenue addict au brossage lymphatique pour le corps mais pas le visage parce que j’ai la peau sensible.

T : Mon geste beauté/bien-être, sans lequel je ne me vois pas sortir de chez moi : c’est ma brume d’eau thermale, ma crème hydratante et le rouleau du matin. Ça me donne un coup de frais pour commencer la journée.

C : Ah oui c’est vrai qu’au réveil je bois de l’eau tout de suite !

T : Oui je bois de l’eau aussi !

C : Alors en ayurvéda ils disent de boire de l’eau tiède mais j’avoue que je prends celle qui est à côté de mon lit. Et comme toi, je mets de l’eau sur mon visage donc chez Sealune on est vraiment à fond dans l’eau [rires] !

Merci beaucoup Sealune pour le temps que vous avez accordé à Sorae. Est-ce que vous, vous avez un message à nous faire passer pour terminer notre entretien ou l’envie de partager quelque chose que nous n’aurions pas abordé ?

T : Nous aussi on pose cette question aux autres mais c’est vrai que c’est galère d’y répondre [rires]!

Je pense que ça serait de redire ce qu’on a dit tout à l’heure : de se faire confiance…

C : suivre son intuition, faire confiance à la vie !

T : Et je dirai aussi de ne pas vivre pour les autres !

C : Oui et faire ce qu’on a envie de faire parce que finalement c’est là où on est le plus vrai, le plus sincère.

T : C’est vrai que pour le coup, dans nos produits on est vraiment sincères : ils nous ressemblent, on n’a pas fait de concessions sur le nom des produits parce que ça nous paraissait trop tiré par les cheveux. On a eu envie d’appeler l’une de nos tisanes « Menstruellement vôtre » et ça ne sera pas autrement !

C : Parce que c’est ça qui nous faisait plaisir !

T : C’est ça qui nous motive !

C : Et merci aussi pour votre interview parce que pour nous c’est une première !

T : Je suis contente qu’on ait été à deux ; c’était rassurant !

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